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Au fil de l’eau. Les Canadair : des avions bombardiers d’eau

Au fil de l'eau. Les Canadair : des avions bombardiers d'eau

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Au fil de l’eau. Les Canadair : des avions bombardiers d’eau

Un Canadair CL 415 essaie de réduire un violent feu de forêt près de Gonfaron dans le Var, le 17 août 2021. Des milliers de personnes, touriste et locaux, ont été évacuées. 750 pompiers on été mobilisés.  (NICOLAS TUCAT / AFP)#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?Cliquez ici pour nous alerter !Le fil de l’eau nous emmène dans le sillage des Canadair, des avions bombardiers d’eau qui ont une nouvelle fois été aux avant-postes cet été, avec la multiplication des feux de forêt dans le Var, mais aussi en Grèce et en Turquie.Le Canadair est un avion amphibie qui peut se poser sur l’eau et en redécoller très rapidement . « La technique d’écopage est très rapide et très technique », reconnaît Pierre Chicha. Cet ancien pilote de chasse, passé par la célèbre Patrouille de France, explique qu’une phase de reconnaissance est essentielle avant toute opération d’écopage.La passe de reconnaissance permet de voir si le plan d’eau est propre, s’il n’y a pas de baigneurs, d’objets flottants ou de filets de pêche. Une fois cette manoeuvre de reconnaissance effectuée, l’avion se présente sur l’eau à une vitesse de 90 noeuds environ (entre 170 et 180 kilomètres heure), il touche l’eau et parcourt le plan d’eau à grande vitesse. C’est la vitesse qui fait rentrer l’eau dans les écopes, il n’y a pas de système d’aspiration comme on pourrait le penser. 6 tonnes d’eau sont avalées en 12 secondes. Tout va très vite.Une fois l’écopage effectué, le Canadair est alourdi de 6 tonnes mais il redécolle immédiatement pour aller larguer l’eau au dessus des flammes. Une manoeuvre très rapide, très technique et dangereuse.Un avion Bombardier Dash de la Sécurité Civile tente d’empêcher la propagation d’un feu de forêt près de Grimaud dans le Var, le 18 août 2021. (NICOLAS TUCAT / AFP)L’eau reste le moyen le plus efficace pour lutter contre le feu, qu’importe qu’elle soit douce ou salée. Le Canadair peut écoper en mer mais aussi sur des lacs ou des plans d’eau. La France a choisi un mixte d’avions bombardiers d’eau et de retardant, un produit chimique rouge qui permet de freiner la propagation des incendies. »C’est une combinaison idéale », explique Pierre Chicha car les Canadair ont la faculté de pouvoir faire des rotations rapides sur les lieux d’incendie. Lors de chaque opération, les pilotes sont appuyés par les équipes de pompiers au sol.Sur les lacs et les plans d’eau intérieurs, le niveau de l’eau varie énormément entre l’été et l’hiver, car les sites sont souvent utilisés pour l’irrigation et le travail hydro-électrique. »C’est une situation normale qui n’a pas changé depuis 25 ans que je fais ce métier » explique le commandant Chicha. Il précise toutefois que le réchauffement climatique se voit très nettement sur les niveaux de sécheresse qui remontent vers le Nord de la France.La sécurité civile a donc choisi de multiplier les pélicandromes dans la moitié Nord de la France. Le site de Châteauroux dans l’Indre a recemment été validé. Ces pélicandromes sont des bases de ravitaillement en eau ou en produit retardant.A lire aussi
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