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à Villeneuve-la-Garenne, « il y a beaucoup d’anxiété par rapport aux fake news » chez les jeunes

à Villeneuve-la-Garenne, "il y a beaucoup d'anxiété par rapport aux fake news" chez les jeunes

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à Villeneuve-la-Garenne, « il y a beaucoup d’anxiété par rapport aux fake news » chez les jeunes

Le gouvernement l’avait annoncé, la vaccination dans le cadre scolaire est l’un des enjeux de cette rentrée. Si la mesure ne débutera que dans les prochains jours ou les prochaines semaines dans la plupart des villes françaises, des premiers dispositifs sont déjà mis en place à Nice, Bordeaux ou Lyon par exemple. À Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), au nord de Paris, une équipe médicale est intervenue toute la journée du vendredi 3 août au lycée Michel-Ange, dans une ville où le taux de vaccination est bien en dessous de la moyenne, pour tenter de créer un effet d’entraînement parmi les jeunes. 
Les lycéens ne se sont pas bousculés pour accéder aux tentes de la Croix Rouge, installées dans une salle polyvalente de l’établissement. Parmi ceux qui patientent, Anssoumane, élève de première, n’était pas forcément motivé au départ pour recevoir le vaccin : « Si on ne vaccine pas et que quelqu’un tombe malade, on devra suivre l’école à distance et je sais très bien que je ne vais pas le faire, je vais avoir la flemme. »

À côté de lui, Alioune lui aussi a tardé à se faire vacciner, puisque « sur les réseaux sociaux, il y avait quelques photos qui tournaient, qui disaient qu’on pouvait avoir des maladies bizarres », relate le jeune homme, qui s’est finalement fait vacciner après ses parents. 

Des tentes de vaccination ont été installées vendredi 3 août dans une salle polyvalente du lycée Michel-Ange à Villeneuve-la-Garenne.  (NOEMIE BONNIN / RADIO FRANCE)

Pour ceux qui viennent vacciner, comme l’infirmière scolaire Françoise Lecrosnier, l’une des missions consiste en effet à déconstruire les rumeurs autour du vaccin. « Il y a beaucoup de craintes, avec toutes les informations vraies ou fausses qu’ils peuvent trouver, ils ont vraiment du mal à faire la part des choses », constate-t-elle après avoir fait le tour des classes. 
Dans ses tentatives d’explications, elle est accompagnée par les équipes de la Croix Rouge. « Il y a beaucoup d’anxiété par rapport aux effets secondaires, par rapport aux fake news qu’ils peuvent entendre », confirme Eloïse Landrot, l’une des coordinatrices. 

« Les lycéens demandent ‘est-ce que le vaccin va me rendre stérile, est-ce que je vais avoir une puce dans le bras’, des choses comme ça… »
Eloïse Landrot, coordinatrice de la Croix Rouge
à franceinfo

Villeneuve-la-Garenne fait partie de la vingtaine de communes ciblées de l’académie de Versailles, où le taux de vaccination des 12-17 ans est de 30%, soit deux fois moins que la moyenne nationale. Les équipes mobiles dans un établissement sont relativement rares, tout dépend des régions.
Dans cette académie, dans les trois quarts des 800 collèges et lycées, il faut plutôt se rendre à l’extérieur, vers un centre de vaccination. Mais du lycée Michel-Ange, le premier se situe à plus de trente minutes. Les volontaires auraient sans doute été moins nombreux. 


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