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« Vous voulez goûter des glaces au lait de brebis ? Ça vous fait peur ? Il faut oser, car c’est doux comme lait »

"Vous voulez goûter des glaces au lait de brebis ? Ça vous fait peur ? Il faut oser, car c'est doux comme lait"

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« Vous voulez goûter des glaces au lait de brebis ? Ça vous fait peur ? Il faut oser, car c’est doux comme lait »

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« On a fait ces glaces Armand & Marie avec les noms des grands-parents de Hugues, car c’est grâce à eux qu’on a la ferme comme on l’a aujourd’hui. C’est un petit clin d’œil pour eux », dit Anaïs au magazine « 13h15 le samedi » (replay). Elle a repris il y a quatre ans l’exploitation familiale des aïeux de son mari dans le causse Méjean, en Lozère, avec des terres et un troupeau de brebis. « Sans la transformation de glaces, on n’arriverait pas à sortir quatre salaires. C’est un gros investissement. Et il faut que ça marche ! » précise l’éleveuse dont la cousine Lorraine, une des associées de la ferme, a eu l’idée de faire des glaces pendant le premier confinement lié à la pandémie du coronavirus Covid-19.Vanille, mangue, fraise, chocolat… autant de parfums de glaces qui permettent d’utiliser la totalité de la production de lait. Et très tôt ce matin-là, Anaïs prend la route de Mende, la préfecture de la Lozère. Elle a rendez-vous au supermarché pour convaincre les consommateurs de se régaler avec ses délices glacées. La jeune femme installe sa petite table de démonstration sur laquelle est posé un bouquet de chardons, les fleurs du Causse. « Vous voulez goûter des glaces au lait de brebis ? demande-t-elle à des clients pressés. Ça vous fait peur ? Je vous promets que vous n’allez pas sentir la brebis dedans… » »Les gens ont tendance à confondre la chèvre et la brebis »Pour une première vente directe, c’est pas vraiment gagné, mais Anaïs y met toute son énergie : « Si vous sentez le lait de brebis, je vous offre mon téléphone, propose-t-elle à une cliente qui teste une cuillère de gourmandise. Avec de vraies gousses de vanille que l’on utilise en entier. Alors ? » La consommatrice confirme : « C’est vrai… mais ça ne fait pas trop rêver le mot brebis. » La jeune éleveuse développe son argumentaire : « Je sais que ça ne fait pas rêver, mais il faut oser car le lait de brebis n’est pas fort, c’est doux comme lait. Les gens ont tendance à confondre la chèvre et la brebis. »Les bêta-testeurs satisfaits par les glaces au lait de brebis sont de plus en plus nombreux autour de la table : « C’est crémeux, c’est clair » ; « Franchement, elles sont bonnes ! » Un client achète même trois pots différents pour ses trois filles. Bilan de cette expérience ? « C’est un exercice particulier. Moi, ce que j’aime, ce sont mes brebis, mais c’est important de se confronter à tout ce qui est commercialisation. Ce n’est jamais facile d’aller aborder des gens qu’on ne connaît pas pour leur proposer un produit qu’ils ne connaissent pas. Du coup, c’est intéressant et particulier comme exercice », conclut Anaïs avec un grand sourire. > Les replays des magazines d’info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique « Magazines ».A lire aussiSujets associés

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