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Corporatismes, immigration, « gilets jaunes »… Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à « Zadig »

Corporatismes, immigration, "gilets jaunes"... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron à "Zadig"

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Corporatismes, immigration, « gilets jaunes »… Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à « Zadig »

À un an de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron accorde une longue interview au magazine Zadig, publiée mercredi 26 mai, en exclusivité avec France Inter. Le président de la République y parle notamment de son enfance et de ses racines. Le chef de l’État en profite également pour fustiger une « société pétrie de corporatismes ». Il parle aussi de l’immigration africaine, « une chance pour la France », selon lui.

« Aujourd’hui, on ressent à la fois le phénomène des grandes peurs et une fatigue de l’époque, que la pandémie accentue. Les intérêts en présence sont également là, qui ne veulent pas bouger : c’est une société pétrie de corporatismes semblables aux guildes d’autrefois. Pour avancer, il faut réussir à créer des voies d’eau », explique le chef de l’État.
Il assure que son rôle « est, chaque fois, de tracer le bon chemin, d’y mettre le bon mot, même si je fais des erreurs, pour permettre que cela advienne ». Le président affiche une certaine confiance : « Si on a une énergie collective et une vision, on repartira de l’avant. Je pense que nous en avons la possibilité. »

« La France, c’est une volonté de chaque jour, ce n’est pas une identité figée » affirme Emmanuel Macron à propos des « immigration africaines ». « Il faut dire à ces hommes et à ces femmes : vous qui êtes là par les cruautés de l’histoire, par la volonté de vos grands-parents, de vos parents ou par la vôtre propre, vous êtes une chance pour notre pays ».

« J’avais vécu, pensé, décrit cette difficulté du pays, notamment dans Révolution [son livre publié alors qu’il était candidat à la présidentielle]. Même si je ne l’avais pas perçue à ce point, je n’ai pas été surpris de ce qui arrivait » dit le locataire de l’Elysée. « On a redécouvert la violence. La violence politique et militante existait depuis plusieurs années dans notre démocratie, avec le retour des black blocks dans les manifestations européennes puis en France en 2016. Avec les ‘gilets jaunes’, il s’agit d’un retour de la violence dans la société. On retrouve un des fondamentaux de notre vieux pays, fait de jacqueries. » 

« J’ai souvent utilisé la métaphore de la cordée », rappelle Emmanuel Macron en référence notamment à une interview d’octobre 2017. « Mais quand on aime la montagne, c’est évident : celui qui est devant n’avance que si celui qui assure derrière, lui, monte un peu lui aussi, et réciproquement. »


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